ibn taymiyya

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-Ibn Taymiyya est né à la deuxième moitié du 6eme siècle de l’hégire, le lundi 10 du moi de Rabî’ al-‘awwal, en l’an 661, et qui équivaut au 12 janvier 1263 de l’ère chrétienne. Il naquit dans la ville de Harrân, situé entre l’Euphrate et le Tigre et qui fait partie aujourd’hui de l’Anatolie. Il est semble t-il, originaire de la tribu de Harrân, et qui, d’après cela, on constate qu’il n’est pas arabe, mais selon certaines sources, il serait d’origine Kurde
 
-Ibn Taymiyya, est issu d’une grande famille de théologiens forts réputés en pays de Cham, en Iraq et dans la péninsule arabique. Son grand Majd ad-Dîn Abû as-Salam, qui portait le nom honorifique de « Chaykh al-islam », était unique en son temps. Il était l’une des grandes figures représentatives en jurisprudence (fiqh) et ses fondements (ûsul al_fiqh) et l’une des grandes figures à la tête de l’école hanbalite. Il excellait dans le hadith et sciences, dans la connaissance des différentes lectures du Coran et de son commentaire. Il a rédigé plusieurs ouvrages importants dont At-tafsîr (commentaire du Coran), al-muharrar (jurisprudence hanbalite).
Quant au père d’Ibn Taymiyya, Chihâb ad-Dîn Abd al-Hlim était, à l’instar Chaykh al islam And as-Salam, un homme de science, de vertu, et de grande renommée. Il est né en 628 à Hrrân et mort en 682 de l’hégire à Damas. Il étudia la jurisprudence hanbalite sous la diréction de son père, en laquelle il excella. Plus tard, il devint mufti et auteur de nombreux ouvrages. Il fût nommé Chaykh de l’école appelée « Dâr al-hadith as-sakariya » située a Damas, ou il émigra avec sa famille, pour fuir le danger tatar
 
-Ibn Taymiyya grandit dans un contexte de théologie et en fut influencé dés son plus jeune âge. Le danger tatar a contraint son père à abandonner la ville de Harrân, et part s’installer à Damas avec toute la famille.
A Damas, son père qui était versé dans les sciences du hadith, fut très vite célèbre pour son enseignement à la grande mosquée des ommayades. Il finit par prendre la direction de l’école du hadith appelée « Dâr al hadith as-sakariya ». Ibn Taymiyya n’avait alors que sept ans, mais déjà il était attiré par la science, notamment celle du hadith. C’est donc dans ces deux lieux occupés par son père qu’il commença son apprentissage. Il mémorisa le Coran alors qu’il était encore enfant, puis s’adonna aux autres sciences comme le hadith, la jurisprudence et ses fondements et la théologie spéculative. Il assista à un grand nombre d’enseignements donnés par des juristes et des traditionnistes. Il reçut de ces derniers, directement et individuellement, les sciences.
On raconte que pour l’encourager à étudier, son père décida de lui accorder, de temps à autre, une somme d’argent. Cependant, lorsque son père voulu lui remettre une première somme, Ibn Taymiyya, alors âgé d’environ sept ans, refusa en s’excusant et dit : « je n’ai nullement besoin que l’on m’encourage par des récompenses pour étudier, car j’ai l’amour pour les études et la science ». Son père en fut très heureux et se sentait complètement rassuré.
Bien qu’il était encore très jeune, il finit par entrer en controverse avec ses enseignants sur certaines questions religieuses.
 
-Son renoncement aux biens de ce bas monde
Ibn Fadli-Allah al-‘Umrî dit à propos d’Ibn Taymiyya : « Chaque année, il recevait une quantité de biens incalculables. Il les distribuait dans leur totalité aux nécessiteux, sans en garder un seul dirham pour ses besoins personnels. Quand il ne pouvait se servir d’un de ses vêtements, il l’envoyait à un nécessiteux. C’est un fait que les gens reconnaissaient en lui. »
Son courage et sa vaillance
Ibn Taymiyya enseigna vers l’age de 20 ans et ce, jusqu’en 699 de l’hégire. Autrement, jusqu’à l’arrivé des tatars.
Les tatars, avec a leurs tête celui que l’on nomme Qâzân, encerclèrent le pays de Cham. Connaissant le courage et la vaillance d’ Ibn Taymiyya, les autorités l’ont sollicité pour se rendre, en qu’ambassadeur, auprès du chef des tatares.
Ibn Taymiyya accepta. Accompagné de quelques personnalités religieuses, il se rendit chez le chef des tatares pour lui parler de Dieu. Lorsqu’il entra chez qâzân, le roi des tatares, il s’adressa à lui d’une telle audace qui a suscité, chez les personnes présentes, une stupeur effroyable. Qâzân lui-même en fut étonné et se posa la question : « mais qui est ce Chaykh ? Je n’ai jamais vu son pareil, ni personne d’aussi sur de lui, ni quelqu’un qui m’a autant marqué par son discours. Je ne me suis jamais vu aussi docile que devant lui »
L’un des accompagnateurs d’ Ibn Taymiyya raconte qu’il rassembla tous ses vêtements au cas ou Ibn Taymiyya soit décapité et qu’il soit aspergé de sang.
Sur un ton posé, Ibn Taymiyya dit à Qâzân : « Toi tu prétend être un musulman et selon ce qui nous est parvenu, il y’a avec toi un imam, un Chaykh et un muezzin. Tes parents étaient des non musulmans, mais ils n’ont jamais fait ce que toi tu as fait. Eux, ils ont pris en engagement et l’ont honoré. Toi, tu as pris un engagement, mais tu l’as trahi. Tu as combattu, mais tu as été déloyal »
Il y avait dans ces paroles un bienfait énorme, car il a réussi à obtenir, pour cette fois ci, la parole de Qâzân qu’il n’entrera pas à Damas avec son armée.
Malgré son impertinence, le chef des Tatares n’a eu d’autres à dire à Ibn Taymiyya que de prier Allah pou lui. Ibn Taymiyya leva les mains au ciel et invoqua le seigneur.
Il dit : « Mon Dieu, si ton serviteur Qâzân est sorti en campagne pour répandre ta parole et secourir ta religion, assiste le, raffermi ses pas et fait qu’il gouverne sagement le pays et le peuple.
Mon Dieu, s’il sort en campagne pour faire parler de lui, voulant corrompre le pays et tuer les gens, alors détruit son royaume et fend son dos »
Après avoir quitté Qâzân, ses accompagnateurs lui disent en chemin : « Malheur à toi, qu’as-tu fait ?
Comment t’adresse-tu au roi des tatars qui cernent, aujourd’hui, le pays de Châm ?
Par Dieu, nous ne voyagerons plus à tes cotés, car il se peut qu’il envoie quelqu’un pour te tuer. »
Ibn Taymiyya leur dit : « Moi aussi je ne voyagerais plus avec vous, car vous êtes des lâches. »
 
-Ibn Taymiyya enseigna vers l’age de 20 ans et ce, jusqu’en 699 de l’hégire. Autrement, jusqu’à l’arrivé des tatars.
Les tatars, avec a leurs tête celui que l’on nomme Qâzân, encerclèrent le pays de Cham. Connaissant le courage et la vaillance d’ Ibn Taymiyya, les autorités l’ont sollicité pour se rendre, en qu’ambassadeur, auprès du chef des tatares.
Ibn Taymiyya accepta. Accompagné de quelques personnalités religieuses, il se rendit chez le chef des tatares pour lui parler de Dieu. Lorsqu’il entra chez qâzân, le roi des tatares, il s’adressa à lui d’une telle audace qui a suscité, chez les personnes présentes, une stupeur effroyable. Qâzân lui-même en fut étonné et se posa la question : « mais qui est ce Chaykh ? Je n’ai jamais vu son pareil, ni personne d’aussi sur de lui, ni quelqu’un qui m’a autant marqué par son discours. Je ne me suis jamais vu aussi docile que devant lui »
L’un des accompagnateurs d’ Ibn Taymiyya raconte qu’il rassembla tous ses vêtements au cas ou Ibn Taymiyya soit décapité et qu’il soit aspergé de sang.
Sur un ton posé, Ibn Taymiyya dit à Qâzân : « Toi tu prétend être un musulman et selon ce qui nous est parvenu, il y’a avec toi un imam, un Chaykh et un muezzin. Tes parents étaient des non musulmans, mais ils n’ont jamais fait ce que toi tu as fait. Eux, ils ont pris en engagement et l’ont honoré. Toi, tu as pris un engagement, mais tu l’as trahi. Tu as combattu, mais tu as été déloyal »
Il y avait dans ces paroles un bienfait énorme, car il a réussi à obtenir, pour cette fois ci, la parole de Qâzân qu’il n’entrera pas à Damas avec son armée.
Malgré son impertinence, le chef des Tatares n’a eu d’autres à dire à Ibn Taymiyya que de prier Allah pou lui. Ibn Taymiyya leva les mains au ciel et invoqua le seigneur.
Il dit : « Mon Dieu, si ton serviteur Qâzân est sorti en campagne pour répandre ta parole et secourir ta religion, assiste le, raffermi ses pas et fait qu’il gouverne sagement le pays et le peuple.
Mon Dieu, s’il sort en campagne pour faire parler de lui, voulant corrompre le pays et tuer les gens, alors détruit son royaume et fend son dos »
Après avoir quitté Qâzân, ses accompagnateurs lui disent en chemin : « Malheur à toi, qu’as-tu fait ?
Comment t’adresse-tu au roi des tatars qui cernent, aujourd’hui, le pays de Châm ?
Par Dieu, nous ne voyagerons plus à tes cotés, car il se peut qu’il envoie quelqu’un pour te tuer. »
Ibn Taymiyya leur dit : « Moi aussi je ne voyagerais plus avec vous, car vous êtes des lâches. »

 

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